C'est sur l'invitation de l'ACSEP, association multi-sports et culturelle de Grand Poitiers, que s'est déroulée une séance d'initiation à la self-défense féminine dans le quartier des Couronneries à l'approche de l'été.
Une belle matinée sous le soleil consacrée à découvrir les bases de notre discipline : prévention, comportement non verbal, gestion de la distance, négociation, gestion de l'agression, etc…
Une super ambiance et un grand plaisir de partager ce moment, rare dans le contexte actuel, avec la vingtaine de femmes présentes. Merci à Victor Sironneau, éducateur sportif de l'ACSEP, pour l'idée et l'organisation de cet évènement. Aperçu en images :
La section Kali n'est pas en reste ! Ils ont pu avoir le grand plaisir de reprendre les stages à Nantes avec les clubs de Vannes, Nantes etc. Stage SCS "Reprise en mains bâtons couteaux", ce 13 juin dernier !
Une spécificité du PEC Arts Martiaux est d’arriver à faire vivre et maintenir une énergie avec des sections uniquement adultes en offrant des disciplines complémentaires. Pour revoir ce qui signifie « complémentaires », vous pouvez suivre le lien suivant : https://www.pec-artsmartiaux.com/9-club/206-des-pratiques-complementaires.html
« C'est en prenant votre pratique, non pas comme un sport, mais comme un art, que de cette façon, et seulement de cette façon, vous pourrez vous y exercer toute votre vie »
De la pratique loisir Loisir ne voulant pas dire « bridée », ni un sous-entendu inférieur ni de dilettante. Nous avons des adhérents qui s’exercent beaucoup, depuis longtemps et qui obtiennent un bon niveau de combattant. Loisir signifie surtout que la compétition n’est pas au cœur de nos préoccupations. A partir d’un certain âge, les contraintes professionnelles, personnelles, ou tout simplement la lassitude et une baisse des aptitudes athlétiques éloignent les gens de la compétition. Le souci de « performance » aussi correspond, sinon à un âge, au moins à une période limitée dans le temps. La compétition nécessite un formatage, une expertise qui n’autorise aucun écart de pratique dans la préparation pour maîtriser les règles. Elle exige une préparation physique et technique spécifique, avec un groupe de personnes aux mêmes objectifs. Ceci peut être passionnant et très formateur, mais très exigent aussi, et limité quelque part. La pratique loisir permet de s'entraîner sérieusement, intensément si on veut mais sans craindre de s’éparpiller vis-à-vis de telle ou telle règle de tel jeu compétitif. Elle ouvre la porte au multi discipline, finalement elle ouvre la porte à l’Art Martial au singulier en tant que pratique globale, ou encore vers les Arts Martiaux Mixtes pour reprendre un terme à la mode (MMA).
Une approche loisir qui se réinvente Paradoxalement, « loisir » n’exclut pas les épreuves ni la compétition pour autant ! Nous voyons apparaître des formats de compétitions plus accessibles au grand nombre, telle que des coupes « light-contact », des Animations de jujitsu etc. Le PEC Arts Martiaux en 2019 par exemple a envoyé à 15 jours d’intervalle 9 combattant(es) à la Coupe Culture Judo de Vivonne puis 7 combattant(es) à l’épreuve des 50 combats de 2 min organisée par le club de Karaté Kyokushin de Tours. Et fait remarquable, 4 combattant(es) étaient présents sur ces deux évènements ! S’exprimant coup sur coup en Judo puis en Karaté ! Encore plus local, le PEC Arts Martiaux a depuis 4 saisons lancé un concept de soirée « pec sparring », ouverte à tous les adhérents du PEC. Soirée durant laquelle chacun invite qui il veut à son rythme, pour des assauts souples selon les modalités qu’ils désirent. Autre exemple, nous avons été invités par un club voisin, le Karaté Club du Clain à leur soirée spéciale « 1000 Tsuki », c’est-à-dire la répétition de 1000 fois le même mouvement dans une ambiance très introspective. Enfin, le passage de grade dans certaines disciplines, constitue en lui-même une épreuve et un objectif pour les pratiquants qui s’y engagent.
Un sport de combat « loisir » ? Une progression traditionnelle ?
En Annexe, vous retrouverez ci-dessous un extrait de la page Combat Mix de notre site : Extrait : https://www.pec-artsmartiaux.com/disciplines/combat-mix/description-du-karate-contact-2.html
Cela reprend le thème et la réflexion autour de la pratique dite loisir :
(…) Le club ne recherche pas de résultats sportifs. Il vise plutôt à faire progresser « techniquement » ses adhérents. Les participations aux compétitions sont possibles cependant, et concernent des adhérents volontaires, désireux de parfaire la connaissance et la culture globale de leur pratique. Aussi le PEC Arts Martiaux s’est vu participer à des tournois inter-disciplines mais toujours en règlement « light-contact », c’est-à-dire dont les KO sont interdits. Le club ne prépare pas, actuellement, aux tournois en plein contact.
La pratique loisir consiste donc à s’initier au même panel technique que les compétiteurs, prendre plaisir à pratiquer ce que les champions pratiquent, mais dans la limite de ses objectifs et de ses capacités individuelles, et dans une optique de préservation de l’intégrité physique et de longévité. Par la pratique du combat en salle, qui peut s’avérer plus ou moins light selon le niveau et le désir des combattants, le club ne cherche pas tant les résultats sportifs que d’offrir au participant un moyen d’expression et de créativité ainsi que l’opportunité d’aller encore un peu plus loin dans sa progression personnelle. Un art complexe mais ouvert dans lequel la stratégie est au service de l’efficacité. En plein cœur des trois étapes traditionnelles dans l’évolution de l'apprentissage des Arts de Combat "Shu Ha Ri" (守 破 離) : de "absorber scrupuleusement les fondamentaux", à "se détacher des règles, casser le moule" vers "transcender, créer au-delà des limites", le pratiquant de Combat Mix doit être capable d’exploiter toutes les formes de combat et même d’en créer de nouvelles. Combattre est un plaisir !
~~ ps : La photo est extraite du Poitiers Magazine de Novembre 2020.
Merci à Grand Poitiers, la mairie et son « Poitiers Magazine » !
Le jour même du 1ier Bellator MMA Paris, date historique pour la France avec le tout premier championnat de MMA officiellement organisé sur notre territoire par une structure internationale, nous étions en déplacement jusqu'à Fougères, impatient de retrouver Loïc Marty pour un stage de MMA dans sa version Karaté Mix. Que cela se sache, on le crie haut et fort : c’était EEEXCELENT.
Nous étions une douzaine du PEC Arts Martiaux préinscrits pour sa venue plus près de chez nous, en Charente dans le club Lussantais de Jean-Charles Delbreil pour un stage le 29 novembre… Le confinement en a décidé autrement mais ce n’est que partie remise !
Ps : à noter que le samedi suivant, 17 octobre, le PEC Karaté-do était aussi en stage à Châtellerault avec M. Hervé Delage !
« Le samedi 3 octobre 2020, trois Aïkibudoka du PEC (Julien, Cyril et Olivier) ont bravé la tempête et les virus (dans le respect des règles en vigueur !) pour se rendre à Lagord (17) où le club local accueillait un stage national décentralisé d'aikibudo sur toute la journée. Ce stage était animé par Me Christian Brun, 6ème dan, assisté de Me Philippe Laforêt, tous deux spécialement descendus d'Île de France.
Malgré un nombre réduit de participants du fait de la situation sanitaire actuelle, l'ambiance à la fois chaleureuse et studieuse qui règne traditionnellement lors des stages d'aikibudo était une fois de plus au rendez-vous. Le programme était riche : le matin, le cours portait sur la différence en « ma » (distance moyenne) et « chika ma » (distance rapprochée avec saisie ferme). Les mêmes techniques étaient effectuées dans les deux situations ; l'après-midi, après révision du kata Shiho giri shiho nage, s'effectuant d'abord au bokken (sabre en bois), puis, à mains nues contre bokken, le programme des Yudansha (ceintures noires) a porté sur la défense face à une attaque au couteau tandis que les kyu (ceintures blanches) ont révisé les bases du programme de premier dan.
Le comité interdépartemental d'aikibudo de Nouvelle Aquitaine en a également profité pour tenir son assemblée générale, qui n'avait pu avoir lieu au mois de mai.
Bien sûr, comme souvent, le stage s'est conclu par un pot de l'amitié offert par le club de Lagord.
Merci à Christian Brun et à Philippe Laforêt pour leur dévouement et la qualité de leur enseignement.
Merci à Fernand Azzopardi et son équipe de choc (Louise et Alexandre notamment) pour l'organisation exemplaire de ce stage. » [Olivier B.]